Journée internationale des droits des femmes
Dans quelques jours seulement, le 8 mars, nous célèbrerons la Journée internationale des droits des femmes. Une occasion pour vous faire connaitre quelques grandes personnalités féminines qui ont marqué l’histoire de la ville de Mâcon : pour y être née, pour y avoir vécue, y avoir séjourné, y avoir combattue…et qui composent le matrimoine de la cité bourguignonne. Plusieurs noms méritent d’être citées (liste non exhaustive) : Marianne de Lamartine (peintre et sculptrice, femme d’Alphonse de Lamartine), Clémence Robert (romancière, née à Mâcon), Eugénie Niboyet (journaliste, ayant séjourné à Mâcon), Flora Tristan (écrivaine, grand-mère du peintre Paul Gauguin, ayant stationnée à Mâcon), Berty Albrecht (Résistante, co-fondatrice du journal Combat, ayant été arrêtée par la Gestapo au Square de la Paix à Mâcon).




La reine Christine de Suède, considérée aujourd’hui comme une des pionnières du féminisme (libre, elle brave entre autres les conventions de l’époque en s’habillant comme un garçon, souhaitant devenir général et s’illustrer dans les batailles) fait également une halte à Mâcon le 23 août 1656. Elle n’est alors plus officiellement reine car elle a abdiqué deux ans plus tôt mais est accueillie comme telle (et ce sur ordre du roi Louis XIV). Tout Mâcon s’est préparé à sa venue : les échevins par exemple, lui présentent les honneurs ainsi que les clefs de la ville. Il est initialement prévu que la reine se rende à la cathédrale Saint-Vincent pour entendre le Te Deum (chant religieux) mais l’heure tardive et le long voyage qu’elle a déjà fait la poussent finalement à refuser la chaise à porteur qui lui est présentée pour l’y conduire. Celle-ci préfère finalement aller se reposer dans la chambre prévue pour elle dans le palais de l’Évêque (situé lui-même juste à côté de la cathédrale ; c’est aujourd’hui le siège historique de la Préfecture de Saône-et-Loire). Elle repart accompagnée de sa suite le lendemain, sans oublier de remercier les échevins et plus largement la ville pour son accueil. Se font alors entendre des tirs de mousquet avec un tir de canon (ou « mousquetade ») pour saluer le départ de cette illustre personnalité.

Pour la deuxième année consécutive, la Ville de Mâcon organise par ailleurs le « Moi(s) au féminin », un programme riche s’articulant autour d’une série d’événements sur tout le mois de mars. Visites guidées (« Virago » le 2 mars au musée des Ursulines qui inaugure le cycle), conférences, courts-métrages, exposition, rencontre…le choix est vaste, à vous de le faire :